Continuing my analysis of the April 2010 debate at Paris-8 over the passage to “Expanded [Managerial] Competences,” which I invoked in my last post, I wanted to give a snippet of that discussion, since it says a lot about how French academics grapple with the future of their institution. I haven’t gone through the whole recording yet, but I wanted to just present a little fragment as an example of (a) how my informants debate institutional politics and (b) of the fragmentary, partial nature of ethnographic evidence. The following was the speech (they call it an “intervention”) of one senior male professor, a fairly outspoken character as I recall:
Est-ce qu’on va l’année prochaine, est-ce qu’on va pas l’année prochaine, à mon avis c’est vraiment une fausse question, et l’argumentation pour nous expliquer qu’elle était la bonne est surréaliste. C’est-à-dire ou alors on nous dit que la loi n’existe pas, c’est-à-dire que si effectivement le prochain président est un navré zozo, qui va appliquer la LRU dans toute son horreur, il aura la loi avec lui, donc, ça ne sera pas très compliqué de défaire les trois motions qui ont été voté par le CA, il aura assez de majorité, et pour ailleurs le CA qui votera trois motions contradictoires différentes, et basta. Donc l’argumentation de pourquoi il faut y aller maintenant me semble extrêmement étrange ou alors il me manque quelque chose que je n’ai pas compris. Par contre, le vrai débat est, puisque nous sommes tous d’accord que cette loi est une catastrophe, ils ont dit ça au tribune ce que le gens se sont dits (???), la question c’est, comment on résiste à une catastrophe et comment même, si on sait que la loi c’est la loi et que Paris-8 n’est pas dans la stratosphère en dehors de la loi, en dehors de la réalité, de comment on se met en position de pouvoir résister le mieux et avoir les meilleurs gardes-feu qu’on peut se ???. Peut-être que c’est effectivement de réfléchir à la question, est-ce qu’il n’y a pas une solution pour sortir de la logique de la loi LRU, est-ce qu’il y a pas une solution pour réinventer le statut expérimental ? Je dis pas que c’est possible, je dis que la réfléxion de la porte est là-dessus. Et je dis le même en ?? de l’argument en disant, mais, attention, la LRU n’est que la prémière étape de la ?, dont la deuxième, là on est ??. Donc la vraie question c’est quelle stratégie prend l’université ? Quel contenu elle défend ? Quelle spécificité elle défend pour que, malgré l’offensive de restauration qu’il y avait avec la LRU, premier état de refuser, nous ? pas toute la trame ? C’est ça, le débat. Et je ne sais pas la stratégie qu’on prend l’année prochaine si on prend cette alternative c’est quoi la différence ? Il y a une différence politique pas [??] Tout le monde sait que c’est différent de dire et ben oui et hélas la stratégie [cherchait la dissolution??] et comme je suis dans un état de droit m’oblige d’appliquer la loi, ah, bon, y a une loi, nous allons l’appliquer, ah bon, que nous soyons contre. Si personne ne voit la différence, c’était trop. Continue reading “Full of question marks”